Vous avez déjà rêvé de créer une application sans écrire une seule ligne de code ? Ou d’automatiser des tâches répétitives sans faire appel à l’équipe IT ? Bonne nouvelle : ce rêve est désormais réalité grâce aux plateformes low-code et no-code. Ces outils transforment la manière dont les entreprises innovent, en mettant le pouvoir du développement entre les mains de tous, même ceux qui ne savent pas ce qu’est une boucle for
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Dans ce guide pratique, nous allons explorer comment ces technologies permettent de démocratiser l’automatisation en interne, booster la productivité et libérer la créativité des équipes métiers. Prêt à découvrir ce que le futur vous réserve ? Suivez le guide.
Comprendre les fondamentaux du low-code et du no-code
Les plateformes low-code et no-code permettent de créer des applications, automatiser des processus et concevoir des solutions numériques sans avoir besoin de compétences poussées en programmation. Elles s’appuient sur des interfaces visuelles intuitives, des modules préconstruits et des fonctionnalités de glisser-déposer.
Leur objectif ? Réduire la dépendance aux équipes informatiques, accélérer la mise en œuvre de projets digitaux et favoriser l’innovation interne. Un peu comme si chaque collaborateur devenait un développeur en herbe, sans avoir à passer par la case école d’ingénieur.
Des outils pour tous, même les non-technophiles
Ces plateformes sont conçues pour être accessibles à un public large, y compris les « citizen developers » : des utilisateurs métiers qui n’ont pas de formation technique, mais qui comprennent les besoins de leur service mieux que quiconque. Grâce à ces outils, ils peuvent créer eux-mêmes des solutions sur mesure, sans attendre des semaines (ou des mois) que le service informatique soit disponible.
Pour en savoir plus sur les bénéfices de l’automatisation interne, consultez notre article dédié sur l’automatisation des processus en entreprise.
Un levier stratégique pour la transformation digitale
En permettant aux équipes métiers de prendre en main leurs propres outils, les plateformes low-code et no-code deviennent un véritable levier de transformation digitale. Elles favorisent l’agilité, réduisent les coûts et accélèrent la mise sur le marché de nouvelles solutions.
Et cerise sur le gâteau : elles libèrent du temps aux développeurs professionnels, qui peuvent se concentrer sur des projets plus complexes et à forte valeur ajoutée.
Les tendances qui redessinent le paysage du développement
Le marché du low-code et du no-code est en pleine effervescence. Et pour cause : ces technologies répondent à un besoin urgent d’agilité, de rapidité et de personnalisation dans un monde numérique en constante évolution.
Voici les grandes tendances à suivre de près.
Une adoption massive en entreprise
D’ici 2025, 70 % des nouvelles applications d’entreprise seront créées via des technologies low-code ou no-code, contre moins de 25 % en 2023. Ce chiffre, issu d’une étude Gartner, montre à quel point ces outils sont en train de devenir la norme.
Les entreprises y voient une opportunité de réduire les délais de développement, de mieux répondre aux besoins métiers et de gagner en compétitivité.
L’intelligence artificielle s’invite dans la danse
Les plateformes intègrent désormais des fonctionnalités d’IA générative pour assister les utilisateurs dans la création d’applications. Imaginez un assistant virtuel qui vous aide à concevoir votre workflow, suggère des automatisations ou génère du code à la volée. C’est déjà une réalité sur des outils comme Microsoft Power Apps.
Résultat : encore plus de simplicité, de rapidité et de personnalisation.
La montée en puissance des citizen developers
Selon Forrester, d’ici fin 2024, 80 % des produits et services IT seront développés par des non-professionnels de l’informatique. Plus de 65 % d’entre eux utiliseront des outils low-code ou no-code. Une véritable révolution culturelle est en marche dans les entreprises.
Des chiffres qui parlent d’eux-mêmes
Si vous aimez les données concrètes, voici quelques statistiques qui montrent l’impact réel du low-code et du no-code sur les organisations.
Un marché en pleine croissance
Le marché mondial du low-code/no-code est estimé à 36,43 milliards de dollars d’ici 2027, avec une croissance annuelle de plus de 26 %. Une dynamique qui reflète l’engouement des entreprises pour ces solutions agiles et économiques.
Et ce n’est pas tout : les plateformes permettent de réduire le temps de développement jusqu’à 90 % et les coûts de près de 50 %.
Des résultats concrets pour les entreprises
75 % des entreprises utiliseront au moins quatre plateformes low-code pour leurs projets de développement d’ici 2024. Et 24 % des utilisateurs n’avaient aucune expérience en développement avant d’adopter ces outils.
Plus impressionnant encore : les entreprises ayant intégré ces solutions constatent une hausse de 58 % de leur chiffre d’affaires, grâce à l’accélération de l’innovation et de l’automatisation.
Un impact mesurable sur la productivité
En automatisant des tâches répétitives et en réduisant les frictions entre les équipes métiers et techniques, les plateformes low-code/no-code permettent de gagner du temps, de l’argent et de la sérénité. Et ça, ça n’a pas de prix.
Des cas d’usage concrets pour s’inspirer
Parlons maintenant de la vraie vie. Voici quelques exemples d’entreprises qui ont sauté le pas et qui ne le regrettent pas.
Banque et assurance : des workflows sur mesure
Une grande banque française a mis en place une plateforme no-code pour automatiser la gestion des demandes de prêt. Résultat : les conseillers peuvent créer eux-mêmes des workflows adaptés à chaque type de dossier, réduisant le temps de traitement de plusieurs jours à quelques heures.
Un gain de temps précieux, et une meilleure expérience client à la clé.
Ressources humaines : onboarding automatisé
Un service RH a développé, sans développeur, une application interne pour gérer l’onboarding des nouveaux collaborateurs. L’outil intègre la gestion documentaire, la planification des formations et la collecte des signatures électroniques.
Une solution simple, rapide et efficace, qui améliore l’intégration des nouveaux venus.
Secteur de la santé : coordination optimisée
Un hôpital a déployé une solution low-code pour automatiser la prise de rendez-vous et le suivi des dossiers patients. Cela a permis une meilleure coordination entre les équipes médicales et administratives, et une réduction des erreurs de saisie.
Low-code vs no-code : lequel choisir ?
Pas facile de s’y retrouver entre les deux approches. Voici un tableau comparatif pour vous aider à y voir plus clair.
Critère | Low-code | No-code |
---|---|---|
Public cible | Utilisateurs avec quelques notions de code | Utilisateurs métiers sans compétences techniques |
Flexibilité | Plus grande personnalisation possible | Limité à des modules et modèles préconçus |
Cas d’usage | Applications complexes, intégrations avancées | Automatisations simples, prototypes rapides |
Exemples d’outils | Mendix, OutSystems, Microsoft Power Apps | Zapier, Airtable, AppSheet |
Pour aller plus loin, découvrez notre guide complet sur la transformation digitale.
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Les coulisses d’un projet low-code réussi : immersion dans une PME française
Dans une petite entreprise de logistique basée à Nantes, l’équipe commerciale croulait sous les fichiers Excel. Chaque jour, elle passait des heures à copier-coller des données entre des feuilles de calcul, à envoyer des emails manuellement et à relancer les clients pour les paiements. Un vrai casse-tête chronophage.
Un jour, Julie, responsable des opérations, découvre une plateforme no-code lors d’un webinaire. Curieuse, elle décide de tester l’outil pendant le week-end. En quelques heures, elle crée un tableau de bord interactif connecté à leur CRM, automatise les relances clients et met en place un formulaire de commande en ligne. Le lundi matin, elle présente sa solution à l’équipe. Réaction unanime : « Mais pourquoi on n’a pas fait ça plus tôt ? »
Un changement de culture plus qu’un changement d’outil
Ce que Julie a déclenché, ce n’est pas seulement une automatisation. C’est une transformation culturelle. L’équipe, autrefois dépendante de l’IT, commence à imaginer d’autres solutions à leurs problèmes quotidiens. Le service RH crée un outil de suivi des congés. Le SAV développe une base de connaissances interactive. Et tout cela, sans écrire une seule ligne de code.
Le low-code et le no-code ne sont pas que des technologies. Ce sont des catalyseurs d’autonomie, de créativité et de collaboration. Ils transforment les collaborateurs en acteurs de l’innovation.
Des bénéfices concrets dès les premières semaines
En moins d’un mois, la PME observe une réduction de 40 % du temps passé sur les tâches administratives. Les erreurs de saisie diminuent, la satisfaction client augmente, et les équipes retrouvent du temps pour se concentrer sur des missions à plus forte valeur ajoutée.
Julie résume l’expérience ainsi : « On a arrêté de subir nos outils. On les a pris en main. »
Un exemple parmi tant d’autres
Ce cas n’est pas isolé. Partout en France, des entreprises de toutes tailles découvrent le potentiel du low-code et du no-code pour transformer leur quotidien. Et souvent, tout commence par une personne curieuse, prête à tester quelque chose de nouveau.
Les pièges à éviter quand on se lance dans le low-code/no-code
Si les plateformes low-code et no-code sont puissantes, elles ne sont pas magiques. Comme tout outil, elles nécessitent une stratégie, une gouvernance et une certaine rigueur pour éviter les dérives.
Voici les erreurs les plus fréquentes que les entreprises commettent lorsqu’elles se lancent, et comment les éviter.
Erreur n°1 : penser que tout est possible sans développeur
Le no-code ne remplace pas les développeurs. Il les complète. Pour des projets complexes, des intégrations spécifiques ou des règles métier avancées, l’expertise technique reste indispensable. Le danger ? Laisser des utilisateurs métiers créer des applications sans cadre, ce qui peut entraîner des failles de sécurité ou des problèmes de performance.
La solution : mettre en place un accompagnement par l’IT, même léger, pour valider les projets et garantir leur pérennité.
Erreur n°2 : multiplier les outils sans cohérence
Il est tentant de tester plusieurs plateformes en parallèle : une pour les formulaires, une autre pour les automatisations, une troisième pour les tableaux de bord… Résultat : un écosystème fragmenté, difficile à maintenir et à sécuriser.
Mieux vaut choisir une ou deux plateformes robustes, interopérables et bien documentées, et construire une stratégie claire autour d’elles.
Erreur n°3 : négliger la formation des utilisateurs
Un outil, aussi simple soit-il, nécessite une prise en main. Sans formation, les utilisateurs risquent de mal l’utiliser, de se décourager ou de créer des solutions inefficaces. Investir dans des ateliers pratiques, des tutoriels internes ou des communautés d’entraide est essentiel pour assurer l’adoption.
Comment structurer une démarche low-code/no-code en entreprise
Pour tirer pleinement parti du low-code et du no-code, il ne suffit pas de donner accès aux outils. Il faut structurer une démarche, poser un cadre et accompagner les utilisateurs dans la durée.
Voici les étapes clés pour réussir cette transformation en douceur.
Étape 1 : identifier les bons cas d’usage
Commencez par cartographier les processus internes chronophages, répétitifs ou mal outillés. Ce sont souvent les meilleurs candidats pour une automatisation rapide. Exemple : la gestion des notes de frais, les demandes internes, les relances clients ou le suivi des projets.
Impliquer les équipes métiers dès cette phase permet de mieux cerner les besoins réels et d’assurer l’adhésion.
Étape 2 : créer un centre de compétences
Mettre en place un « centre d’excellence » low-code/no-code, composé de profils hybrides (IT + métiers), permet de centraliser les bonnes pratiques, d’assurer la gouvernance et de soutenir les utilisateurs. Ce centre peut aussi organiser des formations, des challenges internes ou des démonstrations de projets réussis.
Il devient ainsi le moteur de la transformation digitale interne.
Étape 3 : mesurer et valoriser les résultats
Pour pérenniser la démarche, il est crucial de mesurer les gains obtenus : temps économisé, réduction des erreurs, satisfaction des utilisateurs, etc. Ces indicateurs permettent de justifier les investissements, d’identifier les axes d’amélioration et de valoriser les initiatives internes.
Les outils low-code/no-code à surveiller en 2024
Le marché évolue vite, et de nouveaux outils apparaissent chaque mois. Voici une sélection des plateformes les plus prometteuses pour 2024, selon les besoins et les profils utilisateurs.
Chacune a ses spécificités, ses forces et ses limites. Le choix dépendra de votre contexte, de vos objectifs et de votre niveau de maturité digitale.
Pour les débutants : simplicité et efficacité
Glide : idéal pour créer des applications mobiles à partir de Google Sheets. Très intuitif, parfait pour les prototypes ou les outils internes simples.
Zapier : le roi de l’automatisation entre applications. En quelques clics, vous pouvez connecter Gmail, Slack, Trello, et bien d’autres, sans écrire une ligne de code.
Pour les utilisateurs avancés : puissance et personnalisation
Microsoft Power Apps : intégré à l’écosystème Microsoft, il permet de créer des applications robustes avec des connexions à SharePoint, Teams, Dynamics, etc.
OutSystems : une plateforme low-code très complète, adaptée aux projets complexes et aux grandes entreprises. Elle offre une grande flexibilité et une forte scalabilité.
Pour les développeurs hybrides : entre code et visuel
Retool : conçu pour les développeurs qui veulent gagner du temps sur les interfaces. Il permet de construire des dashboards et des outils internes en quelques heures, tout en gardant la main sur le code.
Les compétences clés pour devenir un « citizen developer »
Pas besoin d’être ingénieur pour créer une application. Mais certaines compétences sont précieuses pour tirer le meilleur parti des outils low-code et no-code.
Voici les savoir-faire à développer pour devenir un « citizen developer » efficace et autonome.
Comprendre les processus métier
Avant de créer une solution, il faut comprendre le problème. Savoir cartographier un processus, identifier les points de friction et définir les objectifs est essentiel pour concevoir un outil pertinent.
Cette compétence s’acquiert avec l’expérience, l’écoute des utilisateurs et une bonne dose de curiosité.
Maîtriser les logiques conditionnelles
Les plateformes no-code utilisent souvent des logiques simples : « si ceci, alors cela ». Comprendre les conditions, les boucles, les filtres ou les formules est un vrai plus pour créer des automatisations efficaces.
Pas besoin de savoir coder, mais il faut aimer jouer avec les règles du jeu.
Être à l’aise avec les outils numériques
Un bon citizen developer est aussi un explorateur numérique. Il teste, il bidouille, il apprend en faisant. Il n’a pas peur de se tromper, car il sait que chaque erreur est une opportunité d’apprentissage.
Vers une nouvelle ère de collaboration entre métiers et IT
Le low-code et le no-code ne remplacent pas les développeurs. Ils créent un nouveau langage commun entre les métiers et l’IT. Un langage visuel, accessible, collaboratif.
Dans cette nouvelle ère, les frontières s’estompent. Les idées circulent plus vite. Les projets avancent plus sereinement. Et surtout, chacun peut contribuer à la transformation digitale de son entreprise, à son échelle.
Une opportunité pour les DSI
Plutôt que de voir le no-code comme une menace, les DSI peuvent en faire un levier stratégique. En encadrant les initiatives, en fournissant des outils validés, en formant les utilisateurs, ils deviennent les garants d’une innovation maîtrisée.
Et ils libèrent du temps pour se concentrer sur les projets complexes, les architectures critiques, la cybersécurité.
Un terrain fertile pour l’innovation
Quand les idées ne sont plus freinées par la technique, l’innovation devient organique. Chaque collaborateur peut tester, prototyper, itérer. L’entreprise devient un laboratoire vivant, agile, réactif.
Et dans un monde où tout va vite, c’est un avantage concurrentiel décisif.
Un futur à construire ensemble
Le low-code et le no-code ne sont pas une mode. Ce sont les fondations d’un nouveau modèle de travail, plus collaboratif, plus inclusif, plus humain. Et ce n’est que le début.
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Limites et risques de l’automatisation no-code et comment les éviter – 2LKATIME Insights · 12 mai 2025 à 8h51
[…] Avant de vous engager, faites vos devoirs. Analysez la feuille de route de la plateforme, son historique de mises à jour, la qualité de son support et sa communauté. Et surtout, vérifiez la possibilité d’exporter vos données. Un bon exemple d’analyse est présenté dans notre article sur l’automatisation no-code vs low-code. […]